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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 11:15
MORMODES Lindl.

Sous-famille des Epidendroideae
Tribu des Gongoreae
Sous-tribu des Catasetinae

Étymologie : le nom Mormodes dérive du mot grec mormo, qui signifie spectre et eides qui signifie ressemblance par allusion à la forme étrange des fleurs de ce genre.

Historique :. John LINDLEY a décrit les Mormodes en 1836 dans An Introduction to the Natural System of Botany (2me édit. P. 446)

Espèce type : Mormodes atropurpurea Lindl.

Mormodes rolfeanum var. yellow Linden


Caractéristiques : les Mormodes sont des plantes épiphytes et semi-terrestres américaines, à feuilles caduques à l'époque du repos, aussi étranges que belles et odorantes ; voisines des Catasetum et des Cycnoches. Les fleurs sont grandes, odorantes et disposées en grappe simple. Celle-ci naît à la base ou au côté des pseudobulbes.
Les sépales sont presque égaux, libres, étalés ou réfléchis, souvent étroits.
Les pétales sont semblables aux sépales, parfois un peu plus larges.
Le labelle est légèrement articulé avec la base de la colonne. Il est rétréci en onglet à la base, incurvé ascendant, très souvent convexe. La partie supérieure du labelle est large, les bords sont roulés en dehors, ils sont rarement concaves. Les lobes latéraux sont réfléchis ou très rarement étalés. Le lobe médian est aigu, entier ou rarement denticulé cilié.
La colonne est assez épaisse, dressée, contournée obliquement, concave antérieurement, privée d'ailes, de cirres et de pied.
L’anthère terminale est acuminée postérieurement et possède une seule loge.
Les quatre pollinies sont superposées par paires, elles sont oblongues, reliées à un grand rétinacle par un pédicelle en forme de lanière.

Distribution géographique : ce genre comprend 20 espèces localisées dans l'Amérique tropicale.

Distribution des Mormodes rolfeanum

Culture : on cultive les Mormodes en pots, de la même manière que les Calanthe avec un repos bien accusé si on veut les voir fleurir.





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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 14:34
MILTONIA  Lindl.

Sous-famille des Epidendroideae
Tribu des Oncidieae

Étymologie : le nom du genre a été donné en l'honneur du vicomte Earl Fitzwilliam MILTON, orchidophile anglais.

Historique
: le genre Miltonia décrit par John LINDLEY en 1837, dans le Botanical Register (XXIII sub. Tab 1976)

Espèce type : Miltonia spectabilis Lindl.

Miltonia spectabilis

Caractéristiques : les Miltonia sont des plantes épiphytes à pseudobulbes ovoïdes et allongés. Les pseudobulbes sont atténués au sommet, comprimés, lisses, garnis à la base de longues écailles imbriquées. Les feuilles sont linéaires ligulées, étroites, allongées, planes et aiguës.
Le pédoncule des fleurs est presque toujours étroitement enveloppé de squames étroites, et imbriquées.
Les fleurs forment une grappe, quelquefois elles sont solitaires.
Les sépales sont presque égaux, étalés et libres. Les sépales latéraux sont légèrement soudés à la base.
Les pétales sont semblables aux sépales ou un peu plus larges.
Le labelle est ample, attaché à la base de la colonne, étalé dès la base. Il est tout à fait sessile ou parfois brièvement onguiculé, indivis ou simplement échancré au sommet, à disque nu ou muni de lamelles peu développées.
La colonne est courte, sans pied et épaisse, elle est munie au sommet et en avant de deux oreillettes ou de deux ailes.
Les deux pollinies sont ovoïdes, elles sont fixées au rétinacle en forme de petite écaille par un caudicule plan, souvent linéaire et assez allongé.

Distribution géographique : on en connaît 10 espèces habitant le Brésil


Culture : les Miltonia sont des plantes essentiellement épiphytes, provenant des zones tempérées du Brésil, où elles habitent la forêt sombre et humide, vivant fixées contre le tronc ou sur les branches des arbres de moyenne taille. Elles n'aiment donc pas les grands écarts de température.
Les Miltonia apprécient une chaleur humide de 20 à 28° pendant la végétation et de 10-15° pendant le repos. Les paniers sont les supports qu'ils semblent préférer. Ces plantes ont besoin d'une humidité constante pendant toute leur croissance, autant dans les matériaux de plantation que dans l'air ambiant ; il suffit de négliger un peu les arrosages pour les voir peu à peu prendre, sur les organes de la végétation, une teinte jaune qui indique un vice de traitement.
Pour que ces orchidées restent vertes et vigoureuses, la température hivernale ne peut descendre sous les 12°C. La fertilisation doit être régulière et faiblement dosée.
Les tiges florales se montrent à la base de jeunes pousses, à demi aoûtées, un mois environ avant leur épanouissement ; elles sortent d'entre les écailles imbriquées et feuillées qui les enveloppent. On commence dès ce moment à réduire les arrosages, dont l'excès pourrait leur porter préjudice ; mais ce n'est qu'après leur défloraison et l'entier achèvement des pseudobulbes qu'on laissera peu à peu dessécher le compost afin d'amener un repos bien accusé, nécessaire à leur santé sans aller toutefois jusqu'à laisser rider les pseudobulbes.
Les rempotages se pratiquent, pour les sujets qui en ont besoin, en avril, à l'entrée en végétation ; mais la multiplication, pour bien réussir, doit se faire par le sectionnement progressif du rhizome. On emploiera aussi ce procédé pour l'augmentation des tiges florifères, dont le nombre double la qualité de la plante.
Les fleurs des Miltonia se maintiennent près de six semaines dans tout leur éclat, si elles sont placées dans un milieu à température peu élevée et à l'abri des condensations nocturnes.






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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 14:09
MAXILLARIA Ruiz & Pavon

Sous-famille des Epidendroideae
Tribu des Maxillarieae
Sous-tribu des Maxillariinae

Étymologie : le nom Maxillaria est tiré du mot latin maxilla, signifiant mâchoire, nom donné en allusion à l'aspect qui présente le labelle et la colonne de beaucoup d'espèces.

Historique : le genre a été décrit en 1794 par les botanistes espagnols Hipolito RUIZ et José PAVON, dans Prodomus Florae Peruviae et Chilensi (p 116).

Espèce type : Maxillaria ramosa Ruiz & Pavon

Maxillaria cucullata Lindl.

Caractéristiques : les Maxillaria sont des plantes épiphytes ou semi-épiphytes, dont les pseudobulbes ovoïdes sont terminés, selon les espèces, par une ou deux feuilles oblongues lancéolées, canaliculées, plus ou moins larges et atténuées en pétiole.
Les fleurs sont solitaires ou réunies en racème, sur un pédoncule radical, elles prennent naissance près de la base des pseudobulbes, entre les écailles qui les enveloppent, sont à divisions grandes, étalées et presque conformes.
Le principal caractère du genre réside dans la forme du labelle qui est sessile, concave et trilobé ; il affecte la forme d'une mâchoire, garnie chez quelques espèces, de protubérances ayant l'aspect de dents, ce qui donne à la fleur une physionomie étrange.
Les sépales sont presque égaux, ils sont libres entre eux. Les pétales latéraux sont étalés ou rarement redressés, insérés sur le pied de la colonne, avec lequel ils forment un menton proéminent.
Les pétales sont presque semblables aux sépales.
Le labelle est articulé à l'extrémité du pied de la colonne, il est concave, trilobé, d'abord replié vers l'intérieur, puis dressé, à disque nu ou tuberculeux.
La colonne est dressée, épaisse, demi cylindrique et à face antérieure concave.
L’anthère est inclinée en avant, elle est formée d’une seule loge ou de deux loges imparfaites. Les quatre pollinies sont comprimées, superposées par paires et sont reliées directement à un gros rétinacle en forme d'écaille échancrée en croissant.

Distribution géographique : les 300 espèces de ce genre habitent toute l'Amérique tropicale : au Brésil, au Pérou, au Mexique, en Argentine, en Colombie, aux Antilles.

Culture : les Maxillaria sont des plantes montagnardes qu'on rencontre à des altitudes diverses dans les régions tempérées ou semi-froides. Pour prospérer, elles exigent un air fréquemment renouvelé et peu de chaleur ; généralement on leur en donne trop, ce qui les empêche de pousser assez vigoureusement pour fleurir. La plupart des espèces se plaisent en serres tempérées.
On donnera de fréquents bassinages pendant la période de végétation. Au repos, apporter la dose nécessaire pour maintenir le compost dans une bonne moiteur car trop de sécheresse les empêche de fleurir. La température hivernale ne peut descendre sous les 12 °C. La fertilisation doit être régulière et faiblement dosée.


Distribution et culture de la Maxillaria cucullata






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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 16:57
Le verticille interne ou corolle est formé par trois pétales. Les pétales latéraux sont semblables, le pétale supérieur porte le nom de labelle.

Laeliocattleya Francon Sonnery


Lors de l’épanouissement du bouton floral, la plupart des fleurs d’orchidées subissent la résupination, c’est-à-dire une rotation, du pédicelle floral ou de tout l’ovaire de 180°, ce qui permet au labelle d’être orienté vers le bas. Le labelle sert ainsi de piste d’atterrissage aux insectes attirés par les signaux particuliers de celui-ci.


Quelques espèces d’orchidées ont le labelle tourné vers le haut, soit par absence de résupination (Epipogium, Nigritella), soit par une résupination de 360° (Hammarbya).
Le labelle peut être entier ou divisé, sa morphologie est parfois très complexe.


Il est souvent orné de dessins, de feutrages semblables à du velours, de bosses. Le labelle peut être entier ou échancré, lobé ou déchiqueté, mince ou épais, étalé ou enroulé, glabre, velu ou verruqueux. La teinte du labelle est uniforme ou panachée


Le labelle se prolonge parfois en arrière par une sorte de tube fermé et allongé, l’éperon qui contient un liquide sucré : le nectar.

Angraecum et son éperon



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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 10:04
Profitons du printemps et de l'été pour découvrir les orchidées de nos régions, ci-dessous un petit champ de Dactylorhiza fistulosa en Brabant wallon.







Pour découvrir d'autres orchidées de chez nous cliquez  ICI





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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 15:42
Un ancien professeur de biologie a parfois un peu de nostalgie… je ne peux donc m’empêcher de donner quelques éléments de botanique !

Structure de la fleur



L'appareil reproducteur en détails












































          














            1 - Gynostème ou colonne
            2 - Point d'attache des pièces florales
            3 - Ovaire
            4 - Capsule protectrice
            5 - Pollinies
            6 - Rostellum
            7 - Cavité stigmatique









































                    1- Loge de l'anthère
                    2 - Pollinies
                    3 - Caudicule
                    4 - rétinacle ou viscidium


En offrant des fleurs, n'oubliez pas que vous offrez des organes reproducteurs ...




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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 11:20

Pour le plaisir des yeux, juste un petit morphing d'orchidées ...

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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 17:31
Une petite balade au mont Mercou situé non loin du bourg de Creysse (Implanté à mi-chemin entre Souillac et Carennac)


Un superbe parcours au dénivelé important mais la récompense est au sommet ! une vue grandiose sur la Dordogne et des orchidées…
Ce 23 mars 2008 un Orchis mascula en fleurs

(Attention… la main n’est là que pour montrer la grandeur de l’Orchis… ce n’est pas un geste de cueillette !)


L'Orchis mascula (Orchis mâle)



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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 16:55
MASDEVALLIA Ruiz & Pavon

Sous-famille des Epidendroideae
Tribu des Epidendreae
Sous-tribu des Pleurothallidinae



Étymologie : le nom du genre est dédié au Dr José MASDEVALL physicien et botaniste espagnol du XVIIIe siècle.

Historique : Ce genre a été décrit par Hipolito. RUIZ et José. PAVON, en 1794 dans leur ouvrage Prodomus Florae Peruviae et Chilensis (p.122). À l’unique espèce décrite par ces auteurs John LINDLEY en ajouta deux en 1833 ; le genre en comprenait 36 en 1855 ; aujourd’hui le nombre des espèces dépasse 340.

Espèce type : Masdevallia uniflora Ruiz & Pavon

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Masdevallia uniflora
Caractéristiques : genre très homogène de petites plantes épiphytes, des régions montagneuses de l’Amérique centrale, du Chili au Mexique et des diverses ramifications des Andes. Elles sont pourvues de petits rhizomes rampants, sans pseudobulbes. Elles ont de nombreuses feuilles dressées, épaisses, charnues, oblongues lancéolées, atténuées en pétiole à la base, bifides et quelquefois trifides au sommet. Les tiges sont dressées, très courte ou presque nulle, terminées par une seule feuille. Les feuilles sont coriaces, dressées, lancéolées ou elliptiques. Les fleurs singulières, ne se composant, pour ainsi dire, que de trois pièces externes du périgone, largement soudées entre elles dans leur moitié inférieure où elles forment un tube campanulé, puis divisées en trois lobes qui se prolongent plus ou moins, selon les espèces, en une sorte d’appendice imitant des cornes, des trompes ou de longues cirres. Les fleurs sont généralement de taille moyenne, souvent vivement colorées, de teinte uniforme ou à macules variées.
Les pétales sont exigus et insignifiants, ainsi que le labelle, petit, onguiculé et concave, caché au fond du tube formé par les premières pièces et articulé avec le pied de la colonne.
La colonne est dressée, marginée ou ailée à la partie supérieure, souvent prolongée en pied court à la base.
L’anthère est en forme d’opercule, uniloculaire.
Les deux pollinies sont cireuses, ovoïdes et sans appendices.

Distribution géographique : la plus grande partie des Masdevallia habite la chaîne des Andes depuis le Pérou jusqu’au Mexique, on en trouve aussi au Vénézuela et quelques espèces habitent le Brésil.

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Culture : habitant les montagnes, les Masdevallia sont des plantes de serres froides.
Elles sont plantées dans de petits pots proportionnés à leur taille.
Les Masdevallia sont très recherchées pour leur luxuriante floraison, qui se prolonge d’un bout de l’année à l’autre, et de l’éclat des fleurs, lilas, orangées, pourpres, blanches, unicolores ou diversement teintées, striées, maculées, dont la forme étrange produit le plus grand contraste avec les autres espèces d’orchidées. Les Masdevallia aiment l’humidité et une bonne aération. Le compost doit être aéré et filtrant. On leur donne un engrais équilibré faiblement dosé à chaque arrosage. Les Masdevallia n’ont pas de périodes de repos.

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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 09:52
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