3 novembre 2005
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L’appareil végétatif des orchidées est variable selon les genres
Les orchidées terrestres ont un appareil végétatif souterrain important et varié, il peut être formé par des tubercules, un rhizome ou des racines enchevêtrées.
Les orchidées épiphytes ont des racines adhérentes à l'écorce des arbres, ou tombantes. Les racines sont minces mais entourées de plusieurs couches de cellules mortes : le voile ou velamen. Ce tissu, de couleur blanche, est composé de plusieurs couches de cellules mortes et vides perforées de petits trous, ce qui rend le velamen spongieux et capable de se gorger d'eau très rapidement en constituant une réserve d'eau et de nourriture utilisable par la plante. Lorsque le velamen est au contact de l'écorce, il se différencie en une couche de cellules adhérentes, qui fixent très solidement la plante à son support.
Les racines des orchidées épiphytes ont un rôle d'ancrage et de nutrition, communs à toutes les racines mais elles assurent également des fonctions de stockage, de respiration et de photosynthèse. Ces racines aériennes peuvent représenter jusqu'aux deux tiers de la masse de la plante, les racines développées ont ainsi plus les possibilités de recueillir les sels minéraux et les nutriments dissous dans l'eau de pluie ou dans la rosée.
Les racines ont également une fonction respiratoire plus importante que celle des feuilles. Le velamen doit s'assécher, au moins partiellement, entre deux arrosages pour que cette fonction soit correctement assurée. Le velamen agit comme une mèche qui transmet l’humidité tout au long de la racine dès qu’une goutte d’eau entre en contact avec lui.
La fonction chlorophyllienne des racines n'est pas négligeable, elle est assurée par l'extrémité jeune des racines, où le velamen ne s'est pas encore développé. La chlorophylle y est bien visible. Dans la partie supérieure le velamen recouvre les pigments chlorophylliens.
Les orchidées sympodiales ont une croissance qui s'effectue à partir d'un rhizome, sur lequel se développe une pousse qui donnera naissance à un pseudobulbe. Il s'agit en fait d'une partie de la tige transformée en organe de réserve. Les feuilles apparaissent au sommet du pseudobulbe, alors que l'inflorescence apparaît soit à son sommet, soit à sa base, soit directement sur le rhizome, soit sur le pseudobulbe de l'année précédente. Les pseudobulbes peuvent être plus ou moins distant. Ils ont une forme variable suivant les espèces. Ils peuvent être de forme cylindrique ou être fusiformes, ovoïdes, globuleux, semblables à de longues cannes, avoir une surface lisse ou striée.